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Arbres toxiques pour le cheval : Comment garantir la sécurité dans les pâturages

Le 16 février 2020 , mis à jour le 30 août 2023 - 3 minutes de lecture
arbres toxiques pour le cheval

Les arbres apportent de nombreux avantages à nos pâturages, mais certains d’entre eux peuvent présenter des risques pour les chevaux. Il est essentiel de connaître ces dangers pour offrir un environnement sûr à nos équidés.

Risques associés aux arbres

1. Problèmes digestifs et intoxications

Bien que les chevaux soient principalement herbivores et consomment une variété de verdure, certains arbres fruitiers ou à noix peuvent causer des coliques ou des inflammations du tube digestif. Les molécules toxiques présentes dans certaines plantes peuvent provoquer des symptômes allant d’une simple diarrhée à des défaillances organiques, voire la mort.

2. Blessures physiques

Les chutes de branches ou le déracinement des arbres en cas de vent violent peuvent également blesser les animaux.

Fraxinus - feuilles de frêne

Les frênes : un choix sûr pour les équidés

Les frênes sont fréquemment retrouvés dans les pâturages des chevaux car ils sont non toxiques. Les chevaux peuvent consommer leurs feuilles et leur écorce sans risque. Cependant, ils ne se tournent généralement vers ces arbres que si d’autres sources de nourriture viennent à manquer.

Comment identifier un frêne ?

Les frênes appartiennent au genre Fraxinus. Leurs branches poussent opposées les unes aux autres, et ils ont un mode de croissance des feuilles composé.

Attention aux confusions : Le frêne de montagne

Le sorbier des oiseleurs, souvent confondu avec le frêne, appartient en réalité au genre Sorbus. Contrairement au frêne, le sorbier peut être toxique pour les chevaux, entraînant des symptômes tels que des problèmes respiratoires, des anomalies de comportement et même la mort en cas de forte consommation.

Sorbier qui ressemble à un frêne, dangereux pour les chevaux

Dangers du cyanure dans les feuilles fanées

Certains arbres, comme l’érable rouge (Acer rubrum), libèrent du cyanure lorsque leurs feuilles sont endommagées ou fanées. Cette substance peut bloquer le transport de l’oxygène dans le sang du cheval, entraînant des symptômes d’empoisonnement qui peuvent être mortels.

Les arbrisseaux de la famille des Rosaceae, tels que les cerisiers et les pruniers, sont également connus pour produire du cyanure dans leurs feuilles fanées.

Liste des végétaux toxiques pour le cheval

Pour garantir la sécurité de votre cheval, évitez les plantes suivantes, classées par ordre de toxicité :

  1. If (taxus sp.)
  2. Laurier-rose (nerium oleander)
  3. Érable rouge (Acer rubrum)
  4. Cerisiers et apparentés (prunus sp.)
  5. Noyer noir (juglans nigra)
  6. Robinier faux-acacia (robinia pseudoacacia)
  7. Marronnier d’Inde (aesculus hippocastanum)
  8. Chênes, glands (quercus sp.)
  9. Olivier de Bohême (elaegnus angustifolia)

Recommandations et ressources supplémentaires

L’ASPCA fournit une liste régulièrement mise à jour des plantes toxiques et sans danger pour les équidés. Il est conseillé de consulter cette liste avant d’introduire de nouvelles plantes à portée de vos animaux. Assurez-vous également de fournir continuellement à votre cheval une alimentation de qualité pour minimiser le risque qu’il consomme des plantes toxiques.

Voir la liste complète sur le site de l’ASPCA

Article revu et corrigé par notre expert en médecine vétérinaire holistique

p-raynal

Lorsque vous prenez des décisions médicales pour vous-même, vous équilibrez probablement les options médicales traditionnelles avec les options alternatives. Lorsqu'il s'agit de la santé et du bien-être de votre animal de compagnie bien-aimé, pourquoi devrait-il en être autrement ? En 40 ans de carrière, j'ai, après 10 ans de pratique, finalement privilégié le choix des traitements non invasifs et fondés sur des preuves, notamment l'acupuncture, les plantes, les suppléments alimentaires et les soins ostéopathiques. La médecine dite holistique, m'a permis de traiter les animaux d'une manière plus globale et surtout d'éviter les surdoses inutiles de médicaments synthétiques.

Robert Raynal
30 ans d'expertise en médecine vétérinaire holistique

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