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Races de chiens : Comment détecter une dysplasie de la hanche chez le Husky ?

Le 10 novembre 2020 , mis à jour le 26 février 2021 - 5 minutes de lecture
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Le husky est l’une des races de chiens les plus connues de la planète. Ayant une bonne condition physique, cette race n’a besoin que de peu de soins, à part quelques vaccins périodiques et des examens réguliers. Mais comme tout animal, il se peut que le husky rencontre certains problèmes de santé, notamment la dysplasie de la hanche.

Cet article vous aidera à mieux comprendre ce qu’est ce dysfonctionnement de l’articulation de la hanche, les causes, pourquoi le Husky (ou le Berger allemand) est particulièrement touché par cette affection, quels symptômes sont habituellement rencontrés, quels sont les vices rédhibitoires, comment la détecter, dépistage, traitements et conseils…

 

Qu’est-ce que la dysplasie de la hanche chez le chien ?

C’est un problème de fonctionnement de l’articulation coxofémorale, l’articulation de la hanche. Elle provoque des modifications de volume et de forme au niveau de la hanche, entraînant par la suite le dysfonctionnement de celle-ci. Très douloureuse, elle se développe majoritairement chez les races de grands et de chiens moyens et très peu chez les petites races.

Les causes de la dysplasie de la hanche chez le chien

Elle est héréditaire dans la plupart des cas. Toutefois, des facteurs liés aux conditions de vie du chiot peuvent aussi la provoquer. En effet, le mode de vie d’un chiot participe énormément à l’apparition ou l’évolution de la maladie. Un exercice physique extrême peut réellement provoquer cette anomalie articulaire chez le husky ou le berger allemand, surtout pendant sa phase de croissance. Par ailleurs, une alimentation déséquilibrée figure parmi les facteurs qui causent cette maladie, notamment si celle-ci est trop riche en calcium. Il serait donc préférable qu’un husky mange des aliments premiums comme les viandes et les produits frais.

Un problème de santé souvent observé chez le husky

Aimable et ouvert à son entourage, le husky adore être en compagnie des hommes. Connue pour son comportement très énergique, il fait partie des races de chiens dotées d’une incroyable endurance physique. C’est pour cette raison qu’il a besoin de courir de temps en temps.

Pour s’épanouir, un husky doit effectuer chaque jour des exercices physiques assez intenses. Privé de cette dose d’exercice, l’animal adoptera une attitude destructrice, ce qui n’est pas du tout bon pour les biens et les autres objets fragiles présents dans une maison. En revanche, comme la plupart des grands chiens, le risque pour un husky d’être atteint par ce dysfonctionnement est élevé, probablement à cause de l’excès de ses exercices physiques. C’est donc l’un des rares problèmes de santé observés chez un husky.

Comment détecter ce dysfonctionnement ?

Pour détecter une maladie, il est important de connaître quels sont les symptômes de la dysplasie.

Les symptômes de la dysplasie chez le chien

En général, elle apparaît pour la première fois pendant sa croissance à l’âge de six à huit mois, une période durant laquelle ses articulations prennent leurs formes définitives. Ainsi, il est parfois difficile de détecter les symptômes de cette maladie durant cette période, car le chien est encore trop jeune.

Cependant, il existe des comportements très significatifs liés à cette maladie. Les voici :

  • la patte arrière du chien est raide quand il a froid ;
  • il souffre remarquablement quand son articulation est touchée ;
  • il se lève difficilement ;
  • et il n’arrive plus à effectuer ses exercices physiques habituels.

Si ces comportements sont observés chez un husky, il y a de fortes chances qu’il en soit atteint.

Le dépistage de la dysplasie chez le chien

Normalement, un husky doit être dépisté dès l’âge de cinq mois. Ce geste doit être renouvelé une fois que l’animal atteint l’âge d’un an.

S’agissant d’une anomalie articulaire, le moyen le plus efficace consiste à réaliser une radiographie. Avec méthode, pour savoir si un husky en souffre ou pas, il suffit de le radiographier.

Durant la radiographie, le vétérinaire anesthésie d’abord l’animal pour que les muscles soient complètement relaxés. À l’aide d’un appareil nommé coxomètre, il mesure ensuite l’angle articulaire du chien pour savoir si la hanche reste toujours à sa place. Cette méthode permet de détecter si le chien souffre réellement de ces vices rédhibitoires ou non.

Après la radiographie, voici les cas qui peuvent se produire :

  • aucun signe d’anomalie ;
  • stade intermédiaire (hanche assez normale) ;
  • dysplasie légère (mauvaise articulation) ;
  • dysplasie moyenne (anomalie débutante) ;
  • dysplasie sévère (anomalie importante).

Quel est le traitement de la dysplasie ?

Si elle est encore en phase initiale, le traitement de la dysplasie se résumera à quelques médicaments antalgiques et anti-inflammatoires feront surement l’affaire pour calmer cette complication.

En revanche, si elle touche déjà sa phase terminale, l’animal doit impérativement subir une ou plusieurs interventions chirurgicales (ostéotomie du bassin). Ces interventions chirurgicales visent à remplacer l’organe endommagé par une prothèse de hanche à la tête du fémur.

La prothèse de hanche est une procédure chirurgicale dans laquelle les surfaces articulaires de la hanche arthrosique sont remplacées par un implant prosthétique avec une tête fémorale (tête du fémur) placée sur un fût fémoral et un cotyle acétabulaire. La prothèse est conçue pour s’adapter précisément et imiter parfaitement l’anatomie de la tête et du col de l’articulation originelle. La douleur de l’articulation coxo-fémorale disparaît après le remplacement total de la hanche.

Par ailleurs, pour lutter contre cette anomalie, les propriétaires peuvent opter pour d’autres traitements, tels que le chondro-protecteurs. Disponibles chez la plupart des vétérinaires, ces traitements se présentent sous forme de comprimés et d’injections.

Article revu et corrigé par notre expert en médecine vétérinaire holistique

p-raynal

Avec plus de 40 ans d'expérience en médecine vétérinaire, je me spécialise dans les traitements non invasifs et fondés sur des preuves pour le bien-être animal. Après une décennie en pratique traditionnelle, j'ai orienté ma carrière vers une approche holistique, intégrant l'acupuncture, les remèdes à base de plantes, les suppléments alimentaires et les soins ostéopathiques. Mon objectif est de traiter les animaux de manière globale, en minimisant l'utilisation de médicaments synthétiques, tout en priorisant la santé et la sécurité.

Robert Raynal
30 ans d'expertise en médecine vétérinaire holistique

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