Nutrition

Comment lire les étiquettes des aliments pour chien et pour chats

Le 17 mars 2016 , mis à jour le 26 mai 2022 , 2 commentaires - 5 minutes de lecture
information etiquettes alimentaires animaux

Chiens, chats… Il est important de bien lire les étiquettes des aliments industriels pour connaître les ingrédients qui les composent : viande, protéines, céréales, nutriments, glucides, humidité…

En apprenant à lire une étiquette, vous pouvez apprendre beaucoup d’informations sur la nourriture que vous donnez à vos animaux de compagnie. Vous pouvez même apprendre comment comparer des aliments et choisir celui qui convient le mieux pour votre chien ou votre chat.

L’étiquetage des aliments industriels pour animaux de compagnie répond à une réglementation spécifique.

Quelques conseils pour décrypter les informations :

NUTRITION. L’intégralité des informations apparaissant sur l’étiquette d’un sac de nourriture industrielle destinée à un animal sont soumises à une réglementation. Tous les industriels adhérents de la FACCO (chambre syndicale des fabricants d’aliments préparés pour animaux familiers : chiens, chats, oiseaux, poissons, rongeurs) suivent un code de bonnes pratiques et de réglementations dans le but d’homogénéiser et de clarifier l’étiquetage.

Ce code est censé évoluer en permanence, en fonction notamment de l’évolution des connaissances en matière de diététique féline et canine. Certaines mentions sont obligatoires alors que d’autres restent facultatives. À noter également que les aliments diététiques, “ayant un objectif nutritionnel particulier” et prescrits par les vétérinaires sont soumis à des contraintes particulières.

Décryptage des expressions utilisées

Certaines mentions obligatoires sont explicites : “aliment complet” (suffit à assurer une ration journalière) ou “aliment complémentaire” (nécessairement associé à d’autres aliments pour constituer une ration complète) ainsi que l’espèce de destination (“pour chat”, “pour chien”).

Sont aussi également obligatoire la liste des matières premières des croquettes (viandes, poulet, riz, carottes…) ou des catégories (viandes et sous produits animaux, céréales, légumes, nutriments…). Comme sur les étiquettes de l’alimentation destinée aux humains, les ingrédients sont cités dans l’ordre décroissant de leur importance (mesurée en poids brut) dans la réalisation de la nourriture.

Évidemment, plus la liste est détaillée, plus la formule de la recette est fixe. C’est pourquoi certains fabricants préfèrent user d’une formule vague, puisqu’elle leur autorise de fait à modifier les matières premières en fonction des approvisionnements. Ainsi la composition pourra varier d’un lot à l’autre, sans qu’il soit besoin de modifier les mentions figurant sur l’étiquette (et donc sans réimprimer un lot).

Concernant le pourcentage d’incorporation des matières premières, voici quelques règles d’utilisation de certains qualificatifs utilisés dans les allégations commerciales.

Dénomination qualitative du produit Quantité précisée de matière première
“Au goût de bœuf” Quantité de bœuf < 4 %
“Au bœuf” ou “Avec du bœuf” Quantité de bœuf entre 4 et 14 %
“Riche en bœuf” Quantité de bœuf entre 14 et 26 %
“Marque bœuf” Quantité de bœuf entre 26 et 100%
“Tout bœuf” Viande de bœuf à 100%

Zoom sur la composition

Le détail de la composition est obligatoire pour les teneurs en protéines (protéine brute), les matières grasses, la cellulose brute, l’humidité (pour les pâtées, mais facultative pour les croquettes) et les cendres brutes (minéraux), le plus souvent exprimées en grammes pour 100 g d’aliment ou en pourcentage. Les autres constituants (sodium, calcium, phosphore…) sont indiqués de façon facultative.

Les additifs ajoutés (colorant, conservateur, antioxydant), doivent être présents sur une liste validée par la Communauté Européenne. Il est alors mentionné en ajoutant “additif CE”.

ATTENTION

Les additifs sont des substances qui, incorporées aux aliments des animaux, sont susceptibles d’influencer favorablement les caractéristiques de ces derniers. Leur autorisation repose sur une évaluation préalable, et de l’absence d’effet défavorable sur la santé animale. Le règlement (CE) n°1831/2003 régit les conditions d’autorisation et d’utilisation des additifs en alimentation animale.

Pour les vitamines, seules les teneurs en vitamines A, D3 et E sont obligatoires. La quantité indiquée correspond à celle présente à la “date de durabilité minimale” (date avant laquelle l’aliment garde ses propriétés dans des conditions de conservation appropriées). Idem pour l’ajout de cuivre : doivent être précisés le nom spécifique de l’additif et sa teneur ajoutée.

Pour simplifier un dessin vaut mieux qu’un long discours…

1analyse-moyenne-sur-sacs-croquettes-chien5-aliments-chien-mauvaises-pratiques 4-croquettes-chien-plus-mais-que-viande 3-pratiques-courantes-aliments-chien 2-listes-ingredients-croquettes-chiencomment lires les étiquettes des aliments pour chienChaque animal est unique

Un mode d’emploi précise à quel animal l’aliment est destiné selon la situation physiologique (croissance, adulte ou senior), la mise à disposition de l’eau ou encore les conditions de conservation idéales. En outre, une quantité indicative journalière est souvent disponible. Attention toutefois : chaque animal étant unique, il convient d’effectuer un suivi régulier de son poids et de son état de santé afin de savoir si la dose d’aliment ingérée est réellement adaptée à son mode de vie.

Article revu et corrigé par notre expert en médecine vétérinaire holistique

p-raynal

Lorsque vous prenez des décisions médicales pour vous-même, vous équilibrez probablement les options médicales traditionnelles avec les options alternatives. Lorsqu'il s'agit de la santé et du bien-être de votre animal de compagnie bien-aimé, pourquoi devrait-il en être autrement ? En 40 ans de carrière, j'ai, après 10 ans de pratique, finalement privilégié le choix des traitements non invasifs et fondés sur des preuves, notamment l'acupuncture, les plantes, les suppléments alimentaires et les soins ostéopathiques. La médecine dite holistique, m'a permis de traiter les animaux d'une manière plus globale et surtout d'éviter les surdoses inutiles de médicaments synthétiques.

Robert Raynal
30 ans d'expertise en médecine vétérinaire holistique

Commentaires

Le 1 novembre 2020 à 14 h 03 min, Sylvige a dit :

Très utile et clair merci

Votre réponse sera révisée par les administrateurs si besoin.

Le 1 novembre 2020 à 14 h 05 min, Remèdes Animaux a dit :

Merci Sylvie ! Cela nous encourage ;-)

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